Traduction chez les eucaryotes :
A la différence des procaryotes, la traduction des eucaryotes se déroule dans une organelle du cytoplasme, à savoir le Reticulum Edoplasmique Granuleux, à la surface duquel se trouve les ribosomes. Ceux ci sont différents aussi des ribosome procaryotes, à savoir qu'ils sont plus gros (80S contre 70S, S coefficient de sédimentation à la centrifugeuse) De même, le ribosome eucaryote dispose d'un ARN en plus, l'ARN 8S, sans équivalent chez les procaryotes.
De plus, l'initiation fait appel à une méthionine normale, alors que chez les procaryotes, il s'agit d'une formyl méthionine qui est employée. Dans les deux cas, un ARNt spécifique est utilisé pour l'initiation de la traduction.
Pour fixer l'ARN messager, le ribosome ne se fixe pas sur une séquence Shine Dalgarno, mais au contraire sur la coiffe m7G, issue des modifications post-transcriptionnelle comme vu précédemment.
Pour l'élongation et la terminaison, des facteurs similaire à ceux des procaryotes accomplissent ces fonctions.
Ceci dit, les eucaryote ne disposent que d'un facteur de terminaison (Release factor) là où les procaryotes en ont deux.
Après la traduction, en fonction ou non de la présence de signaux (des séquences peptidique spécifique ou des motif structuraux particulies, la protéine sera expédiée grace au cytosquelette et à l'appareil de golgi à sa destination. Elle sera aussi, si des sites adequats sont présents, modifiée post traductionnellement par ajout de lipide (lipoprotéine), glucide (glycoprotéine); de groupement phosphate (phosphoprotéine) ou assemblage de sous unité protéique pour former un complexe protéique.
Source : Lubert Stryer Biochemistry 5th edition.